Kit solaire autoconsommation définition

Article publié le 29/09/2017

 

 

Avant de pouvoir passer à l’installation de panneaux solaires, il est important de faire le desiderata des besoins. Le soleil est bien évidemment une source très économique et écologique. Cependant, le premier achat est plus conséquent que la mise en place d’une ligne électrique régulière ou d’un conduit de gaz classique. Par ailleurs, il est possible d’intégrer dans les besoins le surplus que le propriétaire voudra vendre aux sociétés énergétiques traditionnelles comme EDF. L’énergie produite par les panneaux photovoltaïques peut être utilisée directement pour alimenter la maison afin de réduire la facture d’électricité. Il s’agit de kit solaire pour l’autoconsommation.

 

 

Pour commencer, les panneaux solaires captent le rayonnement de soleil et le transforment en électricité grâce aux échanges d’électrons qui s’opèrent à l’intérieur des cellules photovoltaïques. Il y a deux manières d’utiliser le courant provenant de ce dispositif :

 

  • Stocker le courant dans un accumulateur après avoir transité par un régulateur de charge. C’est sur cette batterie que vont être branchés les appareils

  • Injecter directement dans le circuit électrique de la maison pour éclairer l’habitation et alimenter tous les appareils électriques. C’est cette dernière qui nous intéresse.

 

L’installation solaire d’autoconsommation est directement reliée au tableau électrique général de l’habitat après avoir passé par un micro-onduleur. Ainsi, sans apporter de modification majeure sur le branchement électrique de votre foyer, vous bénéficierez d’une source d’énergie propre, gratuite et gratuite.

 

 

Il y a autonomie quand le dispositif n’est pas relié à un réseau de distribution classique tel qu’EDF. Cela est visible sur les sites isolés ou dans les habitations mobiles comme les camping-cars et les péniches. Ici, l’objectif n’est pas l’autonomie mais la réduction de dépense et la mise au vert de l’habitation. En effet, énergie renouvelable rime avec écologie et économie.

 

L’utilisateur dispose ici de deux sources d’électricité : le kit solaire et le réseau du fournisseur. Le premier est utilisé en priorité tandis que le réseau EDF sert d’appoint au cas où la production est insuffisante (en cas d’intempérie, pendant l’hiver, etc.). De ce fait, le foyer ne manquera jamais d’électricité tout en privilégiant l’économie d’énergie.

 

L’autoconsommation est compatible avec la revente de surplus. C’est un moyen de gagner des revenus supplémentaires et d’amortir au plus l’investissement dans les panneaux photovoltaïques. Le dispositif est toujours reliés au réseau, il faut juste deux compteurs : un pour la production, un pour la consommation.

 

 

L’énergie solaire est gratuite. Cependant, pour encourager davantage les consommateurs à devenir éco-responsable, l’État offre également un des primes pour l’autoconsommation. Cet octroi de prime est défini dans l’arrêté tarifaire solaire photovoltaïque du 09 mai 2017. Rappelons que ce dernier a été publié dans le Journal Officiel le 10 mai 2017. Il instaure une prime pour les solutions photovoltaïques en autoconsommation octroyée à des particuliers. Il s’agit d’une prime versée sur 5 ans. Elle est calculée en fonction de la puissance de panneau installée :

 

  • 400 €/kWc pour un système inférieur à 300 kWc,

  • 300 €/kWc pour un système entre 3 et 9 kWc,

  • 200 €/kWc pour un système entre 9 et 36 kWc,

  • 100 €/kWc pour un système entre 36 et 100 kWc.

 

Exemple : une installation de 2,5 kWc reçoit 1000 € en 5 ans (200 €/an) et celle de 12 kWc obtient 2 400 € (480 €/an).

 

 

La durée de vie moyenne des panneaux solaires actuels sont supérieurs à 20 ans. Il convient toutefois de noter que la longévité de certains modèles de fabrication européenne va au-delà de 30 ans. Ceci étant, le prix des kits solaires sont amortis dès leur dixième année de mise en service. Ce qui veut dire qu’ils fournissent gratuitement de l’électricité à partir de là, et ce, jusqu’au moins pendant les dix prochaines années. Il est sans conteste que l’investissement dans le kit solaire est rentable.

 

Les subventions pour les installations, les primes pour l’autoconsommation et les revenus tirés de la revente de surplus sont autant de bonus pour l’utilisation de cette source d’énergie.

 

Lorsqu’il est question d’installer soi-même les panneaux solaires, il est fortement recommandé de respecter les mesures de sécurité. En premier lieu, comme il s’agit d’installation électrique, il faudra bien vérifier les différentes mises à terre, la sécurisation des batteries et des différents composants, ou encore l’accès aux différentes installations. La connexion au réseau domestique doit être contrôlée. Si besoin, il ne faudra pas hésiter à faire appel à un électricien professionnel. En second lieu, l’installation en hauteur nécessite aussi des compétences particulières et un savoir-faire spécifique pour pouvoir respecter les règles de sécurité.

 

 

 

 

Le label de qualité est très important pour le système photovoltaïque. Les normes sont garant de la qualité, de la longévité, de la robustesse mais aussi et surtout du rendement des panneaux solaire. En France, le label AQPV, la norme européenne IEC (CEI en Français) et le SolarKeymark sont gages de fiabilité et de sécurité pour les consommateurs et une preuve de conformité pour les organismes de contrôle comme le CONSUEL. Pour l’autoconsommation, vous devriez acquérir également des accessoires tels que l’onduleur et les câbles.

 

 

Il est toujours préférable de confier l’installation de son kit solaire par un professionnel. Il y va de votre sécurité et de l’approbation du Consuel. L’entreprise doit être choisie en fonction de ses compétences. Parmi ces critères, citons entre autres les années d’expériences, les installations antérieures, les qualifications des techniciens installateurs, etc. Il faut également prendre en compte les offres qui le différencient de ses concurrents. Il y a entre autres l’assurance décennale qui couvre la partie électrique et la partie étanchéité. Il faut aussi considérer la prise en charge des démarches administrative, le SAV et maintenance, la certification QualiPV.

 

À noter qu’il existe deux sortes de branchement pour l’autoconsommation :

 

  • Le câble provenant du convertisseur va être directement relié à une ou plusieurs prises sur laquelle va être branchés les appareils à alimenter. Le courant n’emprunte pas le circuit habituel de la maison. C’est un dispositif informel qui n’a rien à voir avec l’autoconsommation qui bénéficie de prime et de l’approbation des fournisseurs.

 

 

 

  • Il y a le kit solaire au tableau électrique général de l’habitat sur lequel sont branchés tous les équipements électrique de la maison. Ici, la puissance produite par le kit solaire est injecté dans le réseau. Il s’agit ici de relier le câble sortant du micro-onduleur au tableau électrique.

 

 

L’étude préalable avant la réalisation du projet consiste à calculer le besoin en électricité journalier et annuel en prenant en compte la période où la consommation est à son maximum. Ensuite, il faut calculer le rendement de panneaux solaires et acheter le kit capable d’assurer le besoins tout en laissant une marge pour les périodes de la baisse de production (mauvais temps).

 

Il est à noter que la période de la hausse de consommation correspond malheureusement à la période de la baisse de production. En effet, c’est en hiver que les ménages consomment le plus d’électricité or c’est en hiver que les panneaux photovoltaïques produisent le moins.